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Important : Que votre vécu soit diagnostiqué comme relevant d'un trouble dissociatif de l'identité ou que vous soyez en quête d'orientation avant un potentiel diagnostic médical ne modifie rien à la légitimité d'entamer une psychothérapie. 

Trouble dissociatif de l'identité et multiplicité

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Inclus en 1994 pour la première fois dans les classifications des troubles psychiques, le trouble dissociatif de l'identité (TDI) fait partie des vécus psychopathologiques controversés. Régulièrement décrit par la population générale comme un vécu factice ou simulé pour un motif de "quête d'attention", le scepticisme flottant autour du trouble retarde tant son diagnostic que sa prise en charge thérapeutique et participe dans le même temps à l'accroissement du mal-être du patient. 

D'autre part, les propositions théoriques autour du fonctionnement du trouble et de ses causes ne sont pas unanimes.

Du côté de la théorie de la dissociation structurelle est argumenté que le TDI relève d'un phénomène dont la gravité pathologique est majeure puisque maximale en terme de conséquences dissociatives. Selon cette même théorie, l'identité du sujet se scinde entre PAN (parties apparemment normales) et PE (parties émotionnelles) aux suites d'un vécu traumatique infantile précoce. 

Dans un autre sens majoritairement soutenu par les patients eux-mêmes, la cause de la scission identitaire en un système faisant co-exister plusieurs identités se prévaut soit d'un vécu effectivement traumatique, soit d'un fonctionnement dissociatif "par nature". Les termes employés pour désigner cette causalité double sont système traumatogénique et système endogénique. 

Le point commun à ces deux positionnements est la classification de la nature du trouble entre TDI "total" et TDI partiel (ou ATDS), distingués en fonction du nombre d'identités alternatives (alters), des modalités de passage des unes aux autres (switch) et de l'ampleur des symptômes amnésiques. Pour inclure ces différentes modalités dissociatives, une grande part de la population concernée par un tel vécu se décrit comme multiple.

Répercussions sur la qualité de vie

Si les spécialistes en santé mentale postulent que la qualité de vie du sujet multiple est altérée par l'angoisse que provoquent les symptômes amnésiques et le télescopage entre les switchs, il est décrit par les patients que la difficulté tient également dans la conciliance entre leur entourage et le fait de leur multiplicité incomprise par celui-ci.

 

Aussi, il apparaît que le coeur de la souffrance dissociative, lorsque souffrance il y a, réside en la permanente (ou récurrente) effervescence de la pensée. Cette effervescence fait foi d'une organisation psychique marquée par l'obligation inévitable de prendre en compte les avis, émotions et désirs d'autres que soi-même concernant la tenue du quotidien. Pour une part de la population multiple, le vécu de chaque jour est aussi imprégné par un repli sur l'activité interne au détriment de l'investissement de la réalité extérieure. D'autres symptômes dissociatifs peuvent participer à la dégradation de la qualité de vie, parmi lesquels la dépersonnalisation et la déréalisation occupent une place de choix. 

Il est à noter l'écart entre les descriptions de la souffrance dissociative rendues par les praticiens en santé et celles revendiquées par les patients eux-mêmes. La psychothérapie proposée plus bas invite à un échange continu entre ces données théoriques et l'expertise du sujet concerné sur son propre vécu.

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Prises en charge du trouble

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Selon la formation reçue par le clinicien, l'objectif psychothérapeutique n'est pas le même dans le cadre de la prise en charge du TDI.

 

Pour certains praticiens, c'est vers l'intégration que doit s'orienter la visée de suivi, c'est-à-dire vers la fusion entre les identités alternatives. La poursuite de ce but se fait à l'appui de différents outils et techniques dont l'efficacité est vérifiée scientifiquement. 

 

Pour d'autres praticiens, la priorité psychothérapeutique est tournée vers l'exploration de l'organisation dissociative à l'oeuvre pour en comprendre les caractéristiques et mouvements sans les modifier. L'argument soutenant la valeur de soin d'une telle technique est la prise en considération du désir du système vis-à-vis du maintien de ce statut de multiplicité, en cherchant à réduire les symptômes d'angoisse qui s'y associent. C'est sur cette perspective qu'est fondé le projet thérapeutique envisagé ici.   

Points-clefs de la thérapie

 

1)  Exploration 

 

Dans une réflexion partagée, nous explorons le fonctionnement de vos mécanismes dissociatifs et nous mettons en sens leur logique et facteurs d'aggravation et de résolution. Dans ce travail descriptif de la dynamique de vos symptômes, nous relevons aussi ceux propres à la dissociation et ceux qui leur sont parallèles. 

2)  Psychoéducation

 

La psychoéducation est l'explication donnée par le psychologue sur la façon dont vous fonctionnez. Au cours de la thérapie, vous êtes informé sur les rouages et mécanismes de vos symptômes du point de vue cognitif et psychique. 

3)  Régulation

 

En donnant du sens aux événements marquants de votre histoire, vous mettez vous-même en relief les parts de travail thérapeutique que vous souhaitez approfondir. Le projet de soin s'inscrit avant tout dans la réduction de votre angoisse, dans la détermination de la source de votre souffrance et dans l'élaboration de stratégies visant à améliorer votre confort de vie quotidien, autour et en-dehors du trouble dissociatif. Ce travail se fait par le moyen du dialogue thérapeutique et ponctuellement par l'utilisation d'outils.

 

Prise de rendez-vous 

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