top of page
Contact

Important : Au regard d'une prise en charge de TSPT (trouble de stress-traumatique), l'approche employée ne sera pas adéquate. Dans ce cas, l'indication psychothérapeutique la plus appropriée est la thérapie cognitive-comportementale et / ou l'EMDR.

Le spectre dissociatif

En France, les intitulés et descriptions des différents diagnostics concernant la dissociation sont variables selon l'école de formation du praticien. Il est à noter que lorsque les troubles psychotiques induisent nécessairement un vécu dissociatif, l'inverse ne se vérifie pas. 

 

Du côté de la psychiatrie, c'est à l'ouvrage de classification du DSM-5 que se réfère le médecin pour diagnostiquer un patient. Cet ouvrage regroupe cinq diagnostics : l'amnésie dissociative, la fugue dissociative, le trouble dissociatif de l'identité, la dépersonnalisation / déréalisation et le trouble dissociatif non-spécifié.

 

Du côté de la psychologie, le spectre dissociatif s'étend à d'autres descriptions, dans lesquelles la thématique post-traumatique est davantage mise en avant. À la différence du point de vue psychiatrique, sont aussi décrits les multiples niveaux de dissociation mentale ainsi que la nature de ses états, relevant de la raison, de la mémoire ou de la personnalité. 

one-continuous-line-drawing-of-young-confused-worker-standing-and-thinking-solution-for-hi
istockphoto-1319065678-170667a.jpeg

En raison de l'écart entre ces différents positionnements des spécialistes, il est souvent complexe pour le patient de situer en quelle mesure son propre vécu relève ou non d'un phénomène dissociatif. S'il sent que lui échappent certaines de ses facultés de mémorisation ou de perception, voire ses certitudes sur sa propre identité, la grande difficulté à laquelle il se confronte est d'être "sûr de ce qui lui arrive". Quand les vécus psychotiques, dépressifs, ou anxieux par exemple se repèrent facilement, certains vécus dissociatifs font souffrir avec discrétion. Ainsi, les symptômes majeurs qui aiguillent le patient et le clinicien vers l'hypothèse d'une dissociation mentale sont les suivants : 

-   La perception ordinaire des événements qui s'altère ou s'estompe

-   Les émotions qui concordent peu ou mal avec les événements vécus

-   L'impression de perte de familiarité avec l'identité, les souvenirs ou les actions

-   L'impression de distance avec la réalité extérieure 

Psychothérapie de la dissociation 

Lorsqu'elle est initiée par le patient lui-même, la prise en charge des vécus dissociatifs a la particularité de devoir parcourir dans un premier temps l'histoire actuelle de la personne ainsi que ses propres suppositions sur ce qui relève de la dissociation dans son quotidien. La confirmation ou l'affinement de ces hypothèses en consultation mène à de nouvelles étapes thérapeutiques. 

 

Deux vécus dissociatifs sont peu étudié pour l'un et encore controversé pour l'autre : le syndrome de dépersonnalisation / déréalisation  (DP/DR) et le trouble dissociatif de l'identité (ou multiplicité). À partir d'un tel constat, les projets thérapeutiques proposés ici sont spécifiquement pensés vis-à-vis de la singularité de ces symptômes. 

2d9xbke.jpeg
bottom of page